Fred a un dieu chez les cuisiniers, c'est Rabanel, et un dieu chez les critiques gastronomiques, c'est François Simon. Samedi, il s'agissait donc de partir sur les traces de François Simon en essayant, nous aussi, un des restos qu'il avait testé: "Le temps au temps", rue Paul-Bert, dans le onzième arrondissement de Paris. En marchant dans la dite rue, Fred se la jouait François Simon: "Là, on nous dit beaucoup de bien, presque trop de bien, d'un restaurant qui s'appelle Le temps au temps". Faut dire que la chronique vidéo du critique de Paris Première, il l'a peut être vue cent fois.
Vingt couverts dont cinq rien que pour nous, une salle minuscule, un décor juste un brin théâtre avec mur rouge et fausse horloge murale. On se serre les uns contre les autres et c'est parti! Ici, on choisit dans un menu à trente euros avec entrée, plat, dessert. On n'aura pas tout testé parce qu'aucun de nous deux n'a voulu renoncer au risotto à l'encre de seiche et aux palourdes proposé en plat principal. Et ça, c'était juste comme il fallait. L'encre de seiche ne se contentait pas de donner de la couleur (le noir) mais ajoutait un goût iodé et acide au risotto qui, lui, ne se perdait pas dans un côté crémeux souvent écoeurant. Les palourdes, un brin trop cuites, donnaient de la douceur. L'entrée, elle, était surprenante. Un carpaccio de thon et saumon fumé avec glace au céleri (du granité) et un accompagnement huile d'olive et pesto. Les associations fonctionnent. Peut être du saumon cru aurait plus apporté au plat que du saumon fumé...
Du côté de Fred, l'entrée, c'était de la tête de veau persillé sauce foie gras, surplombé de tranches de radis noir qui donnait à l'ensemble une acidité intéressante. Les desserts simples et bien faits: prunes cuites avec éclats de pain d'épice et glace à la vanille ou riz au lait, glace au caramel... les deux jouissivement régressifs. François Simon avait aimé, ouf, nous aussi. A un petit détail près: quand il fait sa chronique en août dernier, le menu était à 25 euros, le plat à seize. Ils sont passés respectivement à trente et vingt! Merci François Simon!
Vingt couverts dont cinq rien que pour nous, une salle minuscule, un décor juste un brin théâtre avec mur rouge et fausse horloge murale. On se serre les uns contre les autres et c'est parti! Ici, on choisit dans un menu à trente euros avec entrée, plat, dessert. On n'aura pas tout testé parce qu'aucun de nous deux n'a voulu renoncer au risotto à l'encre de seiche et aux palourdes proposé en plat principal. Et ça, c'était juste comme il fallait. L'encre de seiche ne se contentait pas de donner de la couleur (le noir) mais ajoutait un goût iodé et acide au risotto qui, lui, ne se perdait pas dans un côté crémeux souvent écoeurant. Les palourdes, un brin trop cuites, donnaient de la douceur. L'entrée, elle, était surprenante. Un carpaccio de thon et saumon fumé avec glace au céleri (du granité) et un accompagnement huile d'olive et pesto. Les associations fonctionnent. Peut être du saumon cru aurait plus apporté au plat que du saumon fumé...
Du côté de Fred, l'entrée, c'était de la tête de veau persillé sauce foie gras, surplombé de tranches de radis noir qui donnait à l'ensemble une acidité intéressante. Les desserts simples et bien faits: prunes cuites avec éclats de pain d'épice et glace à la vanille ou riz au lait, glace au caramel... les deux jouissivement régressifs. François Simon avait aimé, ouf, nous aussi. A un petit détail près: quand il fait sa chronique en août dernier, le menu était à 25 euros, le plat à seize. Ils sont passés respectivement à trente et vingt! Merci François Simon!
C.
NB: l'addition pour cinq personnes dont un enfant : 189 euros avec le menu à trente euros, la bouteille d'eau gazeuse à six euros, la bouteille de vin de Graves 25 euros, le café deux euros.
NB: l'addition pour cinq personnes dont un enfant : 189 euros avec le menu à trente euros, la bouteille d'eau gazeuse à six euros, la bouteille de vin de Graves 25 euros, le café deux euros.
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