mardi 20 février 2007

L'Atelier de Rabanel: "Deux jours après, on y retournerait bien"



Deuxième visite, samedi soir, à l'Atelier de Rabanel, à Arles. La première, c'était en août dernier. On avait mangé, dehors dans la ruelle, une multitude de petits plats (chez Rabanel, ils appellent ça des "cartes vivantes"). Beaucoup de légumes dont les saveurs ressortaient très prononcées, de la tomate qui a le goût de la tomate comme dirait Coffe. Depuis, Fred n'a pas touché terre. Il y a désormais l'échelle "Rabanel". Un resto coté trois sur l'échelle de Rabanel est bien noté, on essaye de faire du Rabanel à la maison...

Bref, nos horizons culinaires se sont élargis. Exit, la formule "entrée, plat, fromage, dessert", vive le "feu d'artifice de cartes vivantes"! La deuxième fois, donc, c'était samedi. Avec l'excitation qui va avec. On avait essayé la collection printemps/été de Rabanel le midi, il fallait voir ce que la gamme automne/hiver valait le soir. Cette fois ci, c'est en intérieur, dans une petite salle déco minimaliste, et une table de douze quincas en goguette particulièrement bruyants. Voilà pour le côté négatif, parce que pour le reste, pour moi ça colle. On s'installe et on ne décide rien. Pas besoin de discuter pendant des plombes sur le thème "J'hésite entre la fricassée de veau ou la dorade accompagnée de son riz sauvage", les plats (et les verres) arrivent les uns après les autres. Ca dégaine au bout de 5 minutes montre en main. On commence par une sardine sur un biscuit de parmesan avec une coupelle de minuscules dés de tomate et une goutte de glace à la cacahuète. Suivent, plus ou moins dans l'ordre, une émulsion de céleri et parmesan, des tempuras de topinambour à tremper dans des sauces douces et aigres, une soupe potimarron/châtaigne recouverte d'un capuccino de cèpes, du saumon mariné cuit à la plancha planqué sous un nuage de purée (sérieux, un vrai nuage), du pied de porc à la réglisse...

Dix "cartes vivantes" au total avant de passer aux desserts. Ils arrivent en "feu d'artifice" comme ils disent: de la glace à la verveine, une tarte à l'orange meringuée avec crème de banane "déstructurée" (ça veut dire qu'elle est dans un verre), fondant au chocolat noir (amer), et pour finir minuscules beignets au chocolat blanc. A la fin, on crie "de grâce, arrêtez là" mais deux jours après, on y retournerait bien. Sauf que pour ne pas se lasser, on préfèrera attendre la collection printemps/été 2007 puisque le principe est le même, ce sont les légumes qui changent.
C.

NB: l'addition pour deux 160 euros avec deux menus à 55, six verres de vin, deux cafés et une bouteille de Vittel. Le Blog de Jean-Luc Rabanel.


1 commentaire:

Anonyme a dit…

d'accord avec toi, nous y sommes allés le 26 décembre, depuis, chaque jour est une frustration de plus ! on veut y retourner !